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Attention, j'ai envie de vomir.

Attention, j'ai envie de vomir.
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Attention, j'ai envie de vomir.
23 août 2010

L'été.

J'aime pas l'été. Quand il fait trop chaud, le monde entier se plaint de la canicule et quand trois gouttes de pluie ont le malheur de s'évaporer sur le bitume brûlant, aussitôt, on crie au "réchauffement climatique, mon cul ouais !!". Note que moi, le temps pourri, j'aime bien. Non pas parce que je suis de nature mélancolique, à regarder tomber la flotte en pensant à ma dernière murge, mais plutôt parce que je suis très bien toute seule chez moi. Un paquet de biscuits à forte teneur calorique (au hasard, des Palmitos, des Speculoos, des Prince chocolat, des trucs à l'amande qui suintent le beurre à 10 mètres ou toute autre chose que si tu regardes la composition, ça te donne directement envie de renvoyer tes boyaux), moi et ma télé. Ou mon ordinateur. L'autarcie relationnelle. Ne voir personne, parce que le contact humain te donne de l'urticaire. Ce qui conduit ta génitrice à se demander si desfois tu serais pas un peu sociopathe sur les bords dis donc tu devrais t'aérer un peu, on va bientôt te prendre pour un meuble.
Cependant, ces instants de solitude pourraient être plus-que-parfaits si je ne partageais pas mon espace vital avec le Frère. Une espèce méconnue. Normal, puisqu'il ne sort jamais. Encore moins que moi (vise un peu l'angoisse...). Son activité principale : geeker sur une manette à 14 boutons (le tout accessible avec  deux doigts)(comment il fait ? Ben on s'demande bien tiens), en insultant d'autres spécimens dans un micro. Des gens qu'il ne rencontrera jamais, dont il ne connaît que le pseudo (genre y'en a un qui s'appelle "D4rk_Ang3l_0f_D4ath", et là, on a tous envie de loler très fort) mais que desfois, quand ils ne lui éclatent pas la gueule en moins de 5 secondes, c'est ses potes. Oui, je sais que la construction grammaticale de cette phrase est une horreur, chuteuh.
Je passe des journées entières à voir ma vie ponctuée de "ENCUUULEEEEEEE", "VAS-Y LA FILS DE PUUTE VA MANGER TA MERE", "CONNARD JE SAIS OU T'HABITES TOI ET TA QUEUE", "MAIS ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE AVEC UN MANCHE DE BALAI" (mon Frère a un langage très imagé, tu l'auras remarqué). D'un point de vue totalement subjectif, je suis lentement en train de décéder. Mon vocabulaire s'amenuise, je deviens agressive, je frôle le génocide de prises péritels, j'ai déjà acheté trois bidons d'essence pour brûler d'ici peu le siège social du mec qui a eu l'idée trop conne de créerle nouvel orgasme masculin sans effort de l'an 2000, la Xbox. Mec, si je t'attrape, je t'émascule.
Et sans anesthésie.

Le plus grave étant la constation suivante : A quoi ressemblera le monde dans 15 ans, quand il sera envahi par la génération des Butors-Headshot-dans-ta-gueule ? Eh bah, on sera bien dans la merde. Au pire, on réglera les problèmes à coup de bazookas.

cerveau_omer1

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20 août 2010

Avant de commencer.

1) J'aime pas les gens trop gentils, je trouve ça louche. Tout le monde a un côté putassier, personne n'est la réincarnation de Casimir ou de Chantal Goya, qui sont certainement les deux créatures les plus flippantes et cocaïnées jusqu'à la moëlle de cette planète.

2) Je pourrais me nourrir exclusivement à Macdo si ma balance n'était pas une aussi grosse garce. OUI, je vénère les BigMac dégoulinants de graisse et de calories à t'en faire gerber, ça me fait littéralement jouir. Et NON, cela ne veut pas dire que je suis une vendue, bouh, on s'rappelle le jour où tu rentreras d'une journée boulot de merde et que ton conjoint et le fruit de tes entrailles te regarderont passer le seuil de la porte avec pour seul bonsoir "BORDEL ON MANGE QUOI CE SOIR ?".

3) Je ne supporte pas Lady Gaga, sa seule vision me file le tournis pré-galette, autant de mauvais goût chez une seule personne, c'est plus de la démarcation volontaire, c'est de l'acharnement stylistique meurtrier. Sa tronche de cheval en rut n'arrangeant rien, continue à te maquiller comme un camion volé, on risquerait de plus savoir qui tu es, t'as raison.

4) J'ai une peur déraisonnable des toilettes publics, des des crocodiles et des épinards. Popeye, j'y ai jamais cru, faut arrêter la moquette, c'est comme la soupe qui ne m'a jamais fait grandir, et pourtant, dieu sait que j'en ai bu des litres, du fait d'une mère versée dans le spiritisme légumineux.

5) Je déteste être toute seule chez moi, parce que cela me rappelle que je suis une flipette de première étant donné que je ne parviens pas à passer outre le "Maiiis naaan, les psychopathes qui t'écharpent les tripes façon Ed Gein, ça existe qu'aux Etats-Unis et dans les films et puis Freddy, de toute façon, il existe pas AAAH C'ETAIT QUOI CE PUTAIN DE CRAQUEMENT ????". Parce que ma maison se fait des p'tits kiffs toute seule, genre une poutre qui craque, c'est tout à fait courant. Ouais bah nan.

6) Je déteste aussi la cuisine. 'Fin la faire. Cuisiner, quoi. Manipuler des aliments avec ses doigts dans un but autre que celui de les manger. Perte de temps. Les pâtes, les pizza surgelées et le Macdo, y'a que ça de vrai. Je reviendrai témoigner quand j'aurai dépassé le quintal, à la Mickeline.

7) Et enfin, le chiffre 7 portant bonheur, je rajouterai que j'adore mes cheveux, manger des barbes à papa et les moustaches à mamie, l'odeur des fêtes foraines, tremper des churros dégoulinants d'huile dans du Nutella suintant l'alimentaire bien chimique, la fête de Noël et traîner dans la rue à contempler les illuminations et la neige tomber en ville, mais que je déteste le Nouvel An où tu dois te forcer à être joyeux, à passer une bonne soirée en vomissant sur tes compagnons d'infortune alors que t'as qu'une envie, être chez toi à te laisser mourir devant un film bien naze tels que Twilight, dont l'acteur principal a réussi à tourner un film de deux heures avec une constipation sans équivalent à travers le monde.

Et heu... On va s'arrêter là.

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